Heart of Orléans BIA

L’entrevue

Meghan Fish-Bellefleur, vice-présidente des ressources humaines chez Bellefleur Physiotherapy et membre du conseil d’administration de la ZAC du Cœur d’Orléans. 

Qu’est-ce qui vous plaît le plus au Cœur d’Orléans ?

J’adore l’ambiance villageoise du quartier. J’ai grandi dans une petite ville et le boulevard Saint-Joseph me rappelle mon enfance, quand les commerçants connaissaient nos noms. On y découvre des produits originaux qu’on ne trouve pas dans les grandes chaînes et le service à la clientèle est toujours excellent.

Qu’est-ce qui fait du Cœur d’Orléans l’endroit parfait pour établir un commerce ?

Pour nous, c’était l’atmosphère boutique du district. Le quartier a une ambiance très artisane qui attire les gens à la recherche de produits ou services de qualité plutôt que d’offres au rabais dans les grandes chaînes. Je pense que les clients sont sensibles à tous les extras et les attentions spéciales qu’ils reçoivent des propriétaires de petites entreprises.

À votre avis, quel est l’enjeu le plus important pour le Cœur d’Orléans actuellement ?

La possibilité de se déplacer à pied est un enjeu vraiment important. Nous adorons la zone du Boulevard Centrum, où notre entreprise est située, car tous les commerces sont à distance de marche l’un de l’autre. Le Centre Shenkman, les bons restaurants, les soins de santé, tout est dans le même secteur et facile d’accès en quelques pas. Je crois que pour beaucoup de clients, c’est la taille du district et les déplacements le long du grand tronçon de route pour magasiner qui devient problématique.

Quel type de commerce aimeriez-vous voir s’installer au Cœur d’Orléans ?

Nous avons tant de trésors cachés que c’est une question difficile ! Nous aimons la gastronomie, alors une plus grande variété de restaurants est toujours un bonus. Quoique je pense que ramener un marché public ou un marché de nuit serait fabuleux. Les festivals ont été annulés en raison de la COVID, mais j’espère bien les voir revenir. J’adore les événements extérieurs !

Selon vous, à quoi ressemblera le Cœur d’Orléans en 2046 ? 

Selon mon mari, il y aura des voitures volantes, comme la DeLorean — non, je blague. Avec l’arrivée du train léger et de l’intensification conséquente, je crois que nous verrons une transition vers un district plus favorable aux piétons. 

Quels sont les deux commerces, à part le vôtre, que vous préférez dans la ZAC ? Pourquoi ?

Encore une question difficile ! La boutique Arc-Ange-Ciel est l’une de mes favorites, car elle interpelle mon yogi intérieur. Le magasin offre de jolis bijoux, des cristaux, de l’encens et des cadeaux originaux. Il y a beaucoup à voir dans ce petit espace, et il y règne une énergie positive.

Mon autre entreprise favorite est notre voisine, St Martha’s Brasserie. Ils se surpassent vraiment pour offrir une expérience exceptionnelle. Nous aimons y dîner, surtout pour Helena, l’une de nos serveuses préférées, qui est toujours si gentille et qui se donne sans compter. Elle se souvient même de mon plat favori, la soupe à l’oignon française.

Qu’est-ce qui vous inspire ?

La communauté. Faire partie d’une communauté nous permet de soutenir d’autres membres. Avec tout ce qui se passe dans le monde, il n’a jamais été plus important d’aider ceux qui sont en difficulté.

Quand j’ai reçu mon diagnostic de cancer du sein en 2018, tellement de membres de la communauté nous ont proposé leur aide durant mes opérations et mes traitements. On a offert à notre jeune famille des repas, de l’assistance, on a même aidé notre entreprise à amasser plus de 12 000 $ pour La Course à la vie (Run for the Cure), Des membres de la communauté sont venus nous applaudir quand nous avons franchi la ligne d’arrivée de la course. Nous avons reçu un soutien absolument renversant.

Quelle personne (vivante ou décédée) admirez-vous le plus ? Pourquoi ?

Walt Disney est un homme que j’admire vraiment pour sa capacité à voir grand. C’était un rêveur par les grandes idées qu’il voulait partager avec tous autour de lui. Même s’il n’est plus avec nous, ses rêves ne se sont pas éteints, ils sont pris de l’ampleur, car il a laissé sa marque à tous ceux qui l’entouraient.

Quel est le détail le plus intéressant sur vous que nous ne saurions pas autrement ?

Peut-être ma créativité. J’étais très active dans le milieu artistique à la fin de mon adolescence et dans la vingtaine. J’ai joué dans plusieurs pièces montées par des théâtres communautaires, et j’ai même parcouru le sud de l’Ontario et le Michigan pour jouer dans des soupers-théâtre Meurtres et mystères. Avant de venir étudier à Ottawa, je poursuivais à l’Université de Waterloo une spécialisation en Beaux-Arts, peinture à l’acrylique. J’aime l’art pour sa capacité à nous faire sortir de notre bulle familière.

Si quelqu’un racontait votre vie, qui voudriez-vous comme narrateur ou narratrice ?

Un de mes professeurs d’université, Georges E. Sioui. En plus d’avoir une voix apaisante, c’est quelqu’un que je respecte beaucoup et que je n’ai jamais oublié. Georges, qui est autochtone (Huron-Wendat), est auteur, poète, compositeur de chansons et philosophe. Dans ses écrits, il affirme qu’il n’y a qu’une façon de voir la vie sur terre pour les êtres humains, soit comme un cercle sacré de relations entre tous les êtres.

Qu’aimeriez-vous ajouter à votre sujet ?

À quel point j’aime et j’apprécie notre communauté, et suis reconnaissante d’être chez moi à Orléans.