Heart of Orléans BIA

La mission d’Anna

Anna Bélanger est une femme inspirante investie d’une mission. Massothérapeute agréée depuis plus de 14 ans, elle dirige aujourd’hui trois centres de massothérapie et deux bureaux dans la région d’Ottawa.

Cet avenir n’est pas celui qu’elle entrevoyait  quand elle s’est retrouvée mère célibataire de deux enfants, sans diplôme d’études secondaires. Malgré tout, elle savait qu’elle voulait se bâtir une carrière et créer un foyer aimant et stimulant pour ses enfants, tout en les inspirant par son exemple.

Anna a d’abord envisagé de devenir infirmière, mais elle a constaté que cette profession ne lui convenait pas quand elle a effectué du bénévolat dans une unité de soins pour grands brûlés. Elle voulait cependant trouver une façon d’aider les gens. Son petit ami de l’époque, aujourd’hui son mari, l’a encouragée à devenir massothérapeute. C’était il y a plus de 20 ans et elle n’a aucun regret !

Originaire de Vancouver, Anna s’est installée à Ottawa avec sa famille en 2008. Lorsqu’elle travaillait sur la côte ouest, la massothérapeute axait ses soins sur la santé des femmes, en particulier durant la grossesse. Arrivée à Ottawa, elle a vu qu’il lui faudrait distinguer sa pratique des nombreux centres de massothérapie déjà établis ici. Le choix de continuer à se spécialiser dans ce domaine s’est donc imposé.

Ainsi, Anna n’a pas hésité quand elle a eu l’occasion de louer un local dans le quartier Glebe. À ses débuts, elle avait 12 clientes. Puis, au cours des neuf mois qui ont suivi — soit la durée normale de la gestation humaine —, sa liste de clientes n’a cessé de croître, atteignant plus de 100 femmes enceintes. Rapidement, Anna a eu besoin de trouver plus d’espace. En 2010, elle a donc déménagé sa pratique dans le Vieil Ottawa-Sud puis, en 2013, elle a ouvert un centre familial à Barrhaven.

En réalisant une étude de marché auprès de ses clientes du Vieil Ottawa-Sud, Anna a constaté que plusieurs d’entre elles habitaient Orléans. Elle y a donc ouvert un centre en 2016, faisant ainsi d’une pierre deux coups : ses clientes n’avaient plus à se déplacer jusqu’au centre-ville et ses services devenaient accessibles à un plus grand bassin de personnes.

Maintenant qu’ Anna emploie 20 massothérapeutes dans ses centres, a-t-elle encore le temps de prodiguer des soins ? « Absolument !, répond-elle. Vous savez, mon travail me procure le meilleur cadeau qu’une personne puisse me faire : son temps et son attention. Un rare privilège ! Il y a de plus en plus de distractions liées à la technologie, mais dans la salle de massage, les clientes ferment leur téléphone. Elles nous font confiance, ce qui est très important vu le cadre intime dans lequel nous travaillons. J’adore mon métier. »

En marge de son travail, Anna tient aussi à redonner à sa communauté. Cette année, elle a fait don de 60 massages d’une heure au CHEO et elle prévoit cuisiner de façon bénévole dans des refuges pour femmes. En outre, elle vient tout juste de signer une entente de trois ans pour commanditer une campagne communautaire de Centraide. « Il est essentiel pour moi de réinvestir dans la communauté, car la communauté, c’est tout ! Nous devons nous aider les uns les autres. J’ai reçu tellement de soutien au fil des ans que je me sens appelée à donner à mon tour. »

Aujourd’hui, les enfants d’Anna sont entrés dans l’adolescence et la vingtaine. Deux fois grand-mère, la femme d’affaires ne semble pas vouloir ralentir sa mission. Une chose est certaine : son vœu de servir d’exemple à ses enfants — et à bien d’autres — est amplement réalisé !